Ces parts de nous qui se sont tues,
Car elles ne pouvaient être entendues,
Car elles ne pouvaient être exprimées,
Sinon par trop de mots nous auraient tué.
Ces parts qui sont tombées dans un profond sommeil,
Pour nous permettre de vivre doucement,
Sans pour autant se taire complètement,
Et un jour frapper à notre porte, telle la sonnerie d’un réveil.
C’est alors que ce qui a été inconfortable s’annonce,
Peu à peu nous le sentons à nouveau,
Venant nous questionner en apportant sa simple réponse.
C’est dans cet inconfort prenant quasiment tout notre espace,
Que peut ainsi se dévoiler ce qui nous tracasse.
Le ressentir une nouvelle fois pour y faire face,
Et juste rester là, le regardant à sa place.
Alors cette part de nous s’exprime dans ce qu’elle incarne de fragile,
Alors cette part de nous nous pousse vers notre sublime.
Simplement faire ce chemin de nous à nous, tranquille,
Sans jugement aucun, juste dans cet espace de tous les possibles.
Car il est un lieu dans notre Être qui peut tout transcender,
Car il existe cette possibilité de tout sublimer.
Faire confiance à nos sens pour trouver le chemin de notre Cœur,
Et à cet instant précis ne vibrer plus que l’Amour avec une éternelle Douceur.
C’est dans cette connexion de Soi à Soi que tout se transforme,
C’est dans cet espace de recueillement que tout reprend forme.
Ainsi le bouton devient fleur tangible,
Pour éveiller en nous cette beauté gracile.
A nos parts de nous, qui se rassemblant une à une,
Forment cette unicité propre à chacun et chacune,
Faisant de l’Être Humain cette splendide lagune :
Un calice de bonheur où tout est fortune !