En cette période de fin d’année, nous pouvons peut-être prendre le temps de nous poser, de faire un petit bilan. Sans forcément avoir en tête les grandes résolutions à prendre pour l’année à venir. Juste se poser avec nous-même, et… Remercier !
Remercier pour ce qui es t, pour ce que nous avons vécu. Remercier tant pour les petits bonheurs que les plus grands. Remercier aussi pour les difficultés rencontrées.
Et oui, nous avons tous, chacun d’entre nous, la possibilité de changer de point de vue par rapport aux événements les plus douloureux, les plus difficiles de nos vies. Par rapport aux tuiles qui nous arrivent à tous ! Car nous vivons tous des événements compliqués, qui parfois nous semblent insurmontables. Nous vivons tous des expériences plus ou moins heureuses et hasardeuses. Si nous arrivons à prendre du recul, nous pouvons en conclure que souvent, ce sont ces expériences difficiles qui nous ont fait grandir, voir la Vie autrement, mûrir, évoluer.
C’est ce que j’ai envie de vous présenter à travers mon expérience de praticienne en Santé Humaniste©, mais aussi à travers mon propre vécu.
La Santé Humaniste©, un accompagnement complet de la personne
Notre corps physique et ses messages : un autre regard sur la maladie
Certaines des personnes que je reçois en cabinet viennent me voir car leur santé physique connaît des déboires. Soit elles sont effectivement malades, avec un diagnostic médical posé, soit elles se sentent fatiguées, stressées, ou ayant toujours mal au même endroit.
Quel que soit le cas, c’est le corps qui parle : maladie « le mal a dit ». Notre corps exprime alors en maux ce que nous ne pouvons mettre en mots. Alors pourquoi lui infliger des souffrances en plus, le maltraiter en le niant ? C’est une grande chance à chaque fois ! Il s’agirait plus d’éprouver de la Gratitude à son égard, de le remercier pour le message qu’il tente de nous transmettre. S’il le fait ainsi, c’est pour nous alléger d’un poids, pour toujours aller mieux et non l’inverse.
La maladie, bénigne ou grave, devient ainsi un temps de pause. Notre corps nous dit « stop » face à des événements mal vécus, à des situations qui ne nous conviennent pas/plus. Il nous demande de nous arrêter pour exprimer hors de nous ce qui ne va pas/plus. Être simplement honnête avec nous-même : voir, comprendre et changer ce qui est nécessaire pour être mieux dans notre corps, notre tête et notre vie.
Ainsi, quelque soit le symptôme, que le corps physique soit touché ou non, surtout si certains organes sont en perte de vitesse, je commence toujours par poser un bilan complet de la personne, faisant son « état des lieux ». Lorsque cela est nécessaire, et c’est très souvent le cas (le schéma communément répandu de notre société occidentale propose des modes de vies plus que stressants : métro(auto)-boulot-dodo, et on repart ainsi jour après jour). Je suis amenée à proposer des compléments alimentaires à base de plantes, oligo-éléments, acides aminés, sels minéraux, tous bio-assimilables par l’organisme, et sans effet secondaire. C’est le moment pour la personne de prendre soin de son corps, certainement plus que de coutume, de lui donner ce dont il(elle) a besoin pour aller mieux, pour qu’ainsi elle se sente mieux. Finalement notre corps n’est rien de moins que le véhicule que nous empruntons tous les jours pour vivre ! Sans lui, plus rien. Nous sommes un corps, un magnifique organisme vivant. Si nous ne prenons pas soin de chacune de nos cellules, de chacun de nos organes, qui le fera pour nous ?
Puis les personnes , si elles le souhaitent et lorsqu’elles sont prêtes, peuvent être amenées à comprendre pourquoi leur corps développe tel ou tel symptôme, pourquoi elles ont mal ici ou ailleurs. Comprendre ce que le corps exprime et qu’elles n’arrivent pas à verbaliser.
Notre corps psycho-émotionnel : renouer avec soi-même
En Santé Humaniste©, nous partons du principe que chaque symptôme est le révélateur d’un choc émotionnel, d’une émotion mal vécue qui a impacté notre organisme, par le biais de réactions biochimiques bien précises, et maintenant connues de la science.
Ainsi, par un travail de régression, j’amène la personne que je reçois à revisiter ce qu’elle a mal ou moins bien vécu. Quel événement fait que j’ai toujours mal aux reins ? Pourquoi, en tant que femme, ai-je toujours le même souci gynéco ? Comment se fait-il que ma thyroïde ne fonctionne pas correctement ? Pourquoi est-ce que je suis toujours malade à telle période de l’année ? Autant de symptômes différents, autant d’histoires différentes qui une fois qu’elles sont comprises, décryptées et réparées, soulagent largement le corps… et l’âme. Il ne s’agit pas de religion ici. Simplement la dimension spirituelle de notre être, cette part de nous qui réside en notre cœur, et qui fait parler notre corps.
Par ce travail sur soi, en soi, la personne prend conscience que se sont souvent les événements les plus douloureux qui l’ont fait avancer. Car nous sommes ainsi fait(e)s : pour mettre en place les changements les plus importants dans nos vies (déménagement, changement professionnel), il nous faut souvent arriver au bout, être mal, toucher le fond pourrait-on dire, souffrir donc, pour oser se poser la question de savoir s’il ne faudrait pas changer quelque chose, ou plusieurs, dans nos vies. Soyons honnêtes avec nous-même : le plus souvent, sans souffrir, nous ne faisons rien, nous ne sortons pas de notre zone de confort. Nous râlons, ressassons, pestons, pouvons même aller jusqu’à reporter la faute sur l’autre, alors que le changement à apporter ne peur venir que de nous-même.
En assimilant notre vie, en la regardant avec bienveillance (même là où l’on pense avoir tout raté), en nous remerciant pour ce que nous avons vécu, nous pouvons avancer plus sereinement.
Une expérience personnelle vécue cet été
Je ne sais pas vous, pour moi cette dernière période estivale a été relativement tumultueuse en prises de conscience personnelles.
Je vous en relate une, qui est passée par mon corps. Comme bien souvent celui-ci a parlé pour moi, alors que je n’arrivais pas à exprimer consciemment ce qui se passait en moi.
Depuis le mois de mars, et ce jusqu’à août environ, j’ai pris un peu de poids. Pas énormément, juste ce qu’il fallait pour me rendre compte que mes pantalons, ou jupes me serraient à la taille ! Et du coup pas confortable au quotidien.
Je me suis d’abord posée la question de savoir ce que j’avais pu changer dans mon alimentation quotidienne. Rien… Si j’étais plus fatiguée ? Un peu, oui. Cependant rien qui ne pouvait expliquer cette prise de poids relative.
Puis un jour j’ai fait le lien, en parlant à une amie de ma cadette (merci à Martine qui se reconnaîtra !). Ma puce se réveillait toujours la nuit, au moins une fois, si ce n’est deux ou trois, parfois plus. A deux ans et demi, j’en avais marre ! La fatigue qui en découlait était aussi parfois très handicapante. Je dis à cette amie ce jour-là que j’en ai marre, qu’il faudrait qu’elle coupe le cordon (ma fille), que ça ne peut plus continuer. Et mon amie de me répondre : « et la maman, a-t-elle coupé le cordon ?« . Là, ça ne fait qu’un tour dans mon cœur… Les émotions sont montées d’un seul coup. Et bien non, je n’avais pas coupé ce fameux cordon. Non, je voulais garder ma fille toute petite, bébé. Comme un bébé qui se réveille la nuit car il a besoin de téter, il a besoin de sa maman. Car non, consciemment, je ne voulais pas d’un enfant de plus. La famille était pour moi (et mon mari) au complet. Il n’empêche que, inconsciemment, quelque part tout au fond de moi… je n’avais pas fait le deuil de certaines choses que je n’avais pu mettre en place pour mes deux filles : maternage, allaitement long, naissance à la maison. Eléments qui au fil de mon évolution m’ont paru de plus en plus fondamentaux. Alors, entre mars et août de cette année, j’ai pris un peu de poids. Comme par hasard au niveau de la taille, du ventre. Vous voyez le rapport ? Je l’ai vu immédiatement : j’étais en train de vivre totalement inconsciemment une troisième grossesse ! Cette période de l’année coïncidait de plus pile avec notre désir d’enfant et les premiers mois de la grossesse de ma cadette, un peu plus de deux ans et demi plus tôt ! Une fois cette prise de conscience faite, vous devinez bien la suite. Il ne m’a pas fallu 15 jours pour perdre ce que j’avais pris et retrouver ma taille normale !
Alors oui, j’aurais pu râler, continuer de ruminer sur mes hanches, ne pas vouloir comprendre. J’ai plutôt choisi de remercier mon corps, comme vous remercieriez un/une ami(e). Je l’ai remercié de m’avoir fait prendre conscience de cela. J’ai réellement fait le « deuil » d’un troisième enfant, ou du moins de tout ce que pouvait dire pour moi un troisième enfant. Plus de regrets éventuels par rapport au vécu de mes précédentes grossesses et des premiers mois de vie de mes filles. Au contraire, ce que j’ai vécu m’a permis de comprendre bien des choses et d’avoir le regard que j’ai aujourd’hui sur la maternité. Comment faire autrement que de remercier mon plus grand ami : mon corps !?
Pour conclure cet article, je vous livre un poème que j’ai écrit il y a quelques mois.
Gratitude
« En mon cœur raisonne de plus en plus fort
Cette Gratitude qui vibre tel un trésor.
En mon cœur prend graduellement se place,
Cette hymne à la Vie, loin d’être fugace.
Chaque jour bénit de ses bienfaits
Mon souffle et ses multiples reflets.
Chaque nuit abonde de ses étoiles,
La respiration qui de mon âme se dévoile.Être dans la reconnaissance, la joie, la paix
Et la Gratitude. Remercier toujours plus
Pour ce que je reçois au plus juste.
Croire que tout est possible et déjà satisfait,
Quand dans mon cœur brûle cet hymne si parfait.La vie m’apporte chaque seconde tout ce dont j’ai besoin.
Il me suffit pour cela d’ouvrir mon cœur et de voir plus loin.
De voir plus vrai que la rancœur, la haine, la stupeur,
Quant il m’arrive des épreuves qui me laissent en pleurs.Toujours je ressors plus forte
Car de ces expériences jamais rien ne meurt.
Toujours je ressors plus vraie,
Car la Vie ainsi m’apporte la Paix.Chaque passage douloureux est pour moi l’occasion
D’un émondage à profusion.
Chaque instant difficile, est à mes sens
Ce que la Vie me transmet comme Essence.Alors, toujours, j’éprouve cette Gratitude qui me fait grandir,
Me fait m’ouvrir,
Pour toujours être au plus près de mon cœur.Cette Gratitude qui permet tout, peut tout, admire tout.
Cette Gratitude qui rend heureux, empathique et aimant.
Cette Gratitude qui remercie chaque instant,
Car tout se passe ici, dans le présent, maintenant.En ressentant cette joie
Je me connecte au plus profond de moi.
Je me connecte à mon âme,
Qui elle seule sait me guider sans état-d’âme.Je me connecte à cette essence, cette intuition
Qui me fait prendre les bonnes décisions.
Pas celles des autres,
Simplement les miennes, celles qui m’animent,
Celles qui m’habitent, au plus profond de mon être intime.Gratitude rime alors avec joie, avec paix, avec foi.
De cette Gratitude je veux vivre, libre, ivre,
De cette Gratitude je veux mourir, à tout jamais hors de la loi. »
Nous avons toutes et tous, chacune et chacun, le choix : remercier ou ressasser. Belle fin et nouvelle année à vous. Namasté !