Des émotions et sentiments en général
Le prisme des émotions et sentiments que nous ressentons au quotidien est large.
Nous les distinguons le plus souvent en deux catégories principales :
- les positives : amour, joie, confiance, …
- les négatives : tristesse, peur, colère, souffrance, honte, culpabilité, haine, dégoût, dévalorisation, …
Certains distinguent même émotions et sentiments.
Oui, l’ensemble de ces catégories existent, car nous en avons les plus souvent besoin pour nous comprendre, analyser, catégoriser, entrer en relation avec l’autre…
Mon expérience, personnelle et professionnelle (de praticienne en Santé Humaniste©), me montre que ces catégories sautent généralement. D’une part il n’existe pas pour moi d’émotions ou sentiments négatifs. Tous sont là, et tous font que nous sommes vivants et humains. Sans eux nous ne pourrions avoir de l’empathie pour autrui, comprendre l’autre. C’est lorsque nous ressentons, lorsque nous reconnaissons nos émotions que nous sommes en phase avec ce que nous sommes, ce qui se joue en nous. Et donc que nous pouvons ensuite potentiellement comprendre ce que ressent l’autre, ce qu’il vit, et ainsi entrer en relation avec lui. L’homme, l’humain, est fait pour ressentir, vibrer au fil de ses expériences et défis de vie. D’autre part, je ne catégorise pas émotions d’un côté et sentiments de l’autre. Quand je traverse une émotion, je suis toute entière dedans : si je suis triste je pleure, si je suis en colère je crie, si j’aime c’est de tout mon cœur, si j’éprouve de la joie je souris intensément, je rigole, etc. Je ne me pose pas la question de savoir si ce que je ressens et vis sur l’instant est un sentiment ou une émotion. C’est là, je le ressens, ça fait partie de moi et de ce que je vis dans le présent.
Deux émotions principales : l’amour et la peur
Dans ce large spectre d’émotions et de sentiments, il y en a pour moi deux primordiales, dont découlent toutes les autres : l’amour d’une part, la peur d’autre part. Certains pourraient dire la joie et la peur.
De l’amour naissent la joie, la confiance, la paix, l’harmonie, la sérénité… De la peur découlent la tristesse, la colère, la souffrance, la honte, la culpabilité…
J’irais même encore plus en disant que la peur est un état, ou un fait, largement utilisé et répandu dans nos sociétés pour maintenir les gens dans un état donné. Faisons l’inventaire de quelques-unes des peurs pouvant commander nos actes au quotidien : peur de manquer, peur d’enfreindre la loi, peur de « après la mort », peur de l’autre et de ses différences, peur des menaces réelles ou supposées transmises par les médias…
Face à ces peurs, quelles solutions nous sont généralement proposées ? Gagner plus d’argent, souscrire une assurance, être à la mode pour plaire, respecter les règles transmises, qu’elles soient justes ou injustes pour soi et pour les autres, se replier sur sa personne, se conformer à des rites religieux…
Posez-vous juste cette question : ces peurs nous conduisent-elles à poser librement et consciemment des actes justes pour soi, son entourage et son environnement ?
Qu’en est -il lorsque l’on ressent l’amour ? La joie ? Je pense qu’à partir de ce moment-là la différence est énorme. C’est l’amour qui nous pousse à rencontrer l’autre, c’est l’amour qui fait que l’on se met en couple, c’est de l’amour que naît un bébé, c’est l’amour qui nous incite à faire un cadeau à un ami…
Être vivant, être joyeux !
Pour vous, que signifie être en vie ? Avoir peur tout le temps ou être dans la joie ? Posez-vous sincèrement la question. La peur contraint, rétrécit, empêche l’initiative, tandis que la joie, l’amour, permet tout, donne des ailes, crée des relations sincères et justes, authentiques, sans faux-semblants, nous pousse à entreprendre, à aller de l’avant, à dépasser nos peurs justement, à nous remettre en question lorsque nous voyons que nous nous sommes trompé(e)s, à demander pardon lorsque nous nous rendons compte que nous avons blessé quelqu’un, même sans le vouloir…
Pour cela, il nous faut le plus souvent nous libérer de certains modes de fonctionnement, de certaines croyances, comme « vie = souffrance ». Il nous faut aussi, peut-être, nous reconnecter à la partie la plus intime de notre être, qui amène cet amour, et qui nous dit tous les jours que nous sommes là pour aimer : notre âme.
Une reconnexion à soi et à sa joie intérieure
Lorsque l’on se reconnecte à soi, à son être intérieur, à ce que nous sommes, on touche alors notre « âme », c’est-à-dire notre essence, notre humanité. Car nous sommes un tout : un homme physique, avec un corps, ressentant des émotions, et aussi une partie spirituelle.
Pour ma part, lorsque je ressens la joie, l’amour, je sais intimement et profondément que je suis en contact avec mon « âme », mon moi intérieur, mon être intime. Peu importe le nom qu’on lui donne, c’est en tous cas pour la part qui fait que je vibre, que je vis, que je me sens bien avec moi-même, avec mon corps, avec mes sentiments, avec les autres.
Quand je ressens cet amour, cette joie, je suis dans l’instant, pleinement présente à ce que j’entreprends. Quand je ressens cet amour et cette joie, je sais que ce que je fais est juste, car ne faisant ombrage ni à moi-même ni à autrui. Quand je ressens amour et joie, je sais que je suis dans la vie, dans le mouvement. Et si la peur vient, alors tout se fige : une expérience difficile, je ne vois pas la sortie, l’échappatoire. Alors que si je me replace dans l’amour, la solution arrive, aussi difficile que soit ce que je suis en train de vivre.
Une aide extérieure opportune
Bien sûr, parfois ce que l’on vit est tellement dur qu’il nous faut demander de l’aide, nous n’avons pas toutes les clefs. On peut alors parler à des personnes de confiance, la famille, les amis. Ou demander l’aide d’un accompagnant. Oser prendre le téléphone pour aller voir quelqu’un et parler peut-être encore plus librement : un psychologue, un psychothérapeute, une personne en soins alternatifs. Et pourquoi pas quelqu’un pratiquant la Santé Humaniste ?
Parfois on a tellement mal dans son corps, ou dans sa tête, qu’on se dit « stop, là j’arrête » ! Je prends le temps de regarder ce qui ne va pas, ce qui ne me convient plus. Je prends le temps d’évacuer la douleur, qu’elle soit physique ou psychologique. Je prends le temps de dire non à la souffrance et à la peur, pour dans ma vie remettre l’amour et la joie.
C’est ce que je peux vous proposer en accompagnement personnel. Traiter vos problèmes physiques si vous en avez, ou vos mal êtres, malaises. Si vous êtes d’accord pour vous prendre -ou reprendre- en mains, vous questionner, aborder peut-être certains aspects de votre vie différemment (changer de régime alimentaire, vous redonner votre pouvoir personnel, votre droit de choisir), alors vous pouvez prendre votre téléphone et me contacter.
Ensemble, nous verrons comment avancer. Je n’ai pas toutes les clefs : vous devez faire les 100% de vos 50%, c’est-à-dire votre part, et je vous amène les 100% de mes 50%, ma part. Le tout à votre rythme, simplement.