La Mort

La Mort, souvent perçue comme une fin ici-bas,
Est un pas-sage, s’il en est,
Aux confins de nos vies dans l’Au-delà.

La Vie s’envole du corps,
Laissant celui-ci inerte, figé,
Comme si plus rien n’avait de sens au-dehors.

Le Souffle, en un instant évaporé,
Monte par-delà les Cieux,
Pour à jamais s’y installer.

C’est alors que plus rien ne semble important,
Si ce n’est rester, toujours, dans l’instant présent.
C’est alors que tout se rassemble en ce moment,
Comme un joyau précieux, de ce qui est vécu en-dedans.

Une porte s’ouvre sur un infini
De douleurs intenses,
Qui par instants se font bien plus que denses.

Une porte s’ouvre aussi sur un infini
De reliance immense,
A celles et ceux pour qui le partage se poursuit.

C’est ainsi qu’une autre énergie de Vie
Peut s’installer en chacun des deux partis.
C’est ainsi qu’une communion intense,
Peut lier les êtres, par-delà les instances.

La Mort rappelle à nous cette impermanence,
Qui de la Vie rend chaque instant précieux,
Car nous montrant en cet instant précis,
Que peut s’ouvrir à notre cœur pour toujours la porte des Cieux.

C’est ainsi que dans cette douce reliance à notre Âme,
S’installe alors des vibrations de sérénité,
Qui, comme un baume viennent en nous se déposer,
Nous reliant à l’être cher, par cette Flamme,
De toute Éternité.

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