Les jours ont passé,
La Vie faisant son chemin.
En nos deux âmes se sont déposées
Deux autres âmes en notre sein.
Ce jour où sous les mots de Khalil Gibran,
Nous prenions notre envol, main dans la main,
Rassemblant autour de nous en notre sanctuaire profane,
La famille et les amis, pour une journée, aux multiples lendemains.
Nous avons vécu bien des émois,
Traversé des échos menant au-delà de certains désarrois.
Nous avons connu l’abîme,
Lorsque, fragile, je me savais infirme.
Il n’a pas été simple de voir demain,
Tant certaines traversées ont failli nous faire basculer.
Et pourtant c’est en notre jardin,
Que nous avons su trouver et retrouver cette Unité.
Cette histoire de dix ans passés,
Voit naître entre nous cet espace sacré,
Que nous avons su nous donner et redonner,
Pour que chacun puisse, librement, avancer.
C’est à toi, cher Homme, que je dédie ces mots,
Car tu as su voir au-delà de mes maux,
Et toujours croire en celle que tu as vu briller alors,
Que ma flamme, toujours, demandait encore à éclore.
C’est avec patiente que tu es resté,
Me laissant en mon centre me retrouver.
Pour continuer à deux ce voyage formidable,
Que nos âmes ont choisi de vivre, de manière inlassable.
Car depuis cinq ans maintenant,
Je nous sais par le cœur connectés au-delà du temps.
Je nous sais reliés par cet Ineffable,
Qui toujours parle d’Amour, bien au-delà de l’insoutenable.
Dans cette vie nous avons choisi
Par notre union de nous révéler à nouveau,
Pour toujours plus incarner qui nous sommes, si petits,
Et pourtant si infiniment reliés à ce que nous connaissons de plus beau.
En nos âmes montent inlassablement ce chant,
Qui vibre au-delà de nos imperfections.
Entre nous croit cette joie partagée au présent,
Qui par-delà les espaces, nous rassemblent constamment en cette Union.
Faisons donc briller cet étain,
Pour faire des dix prochaines années un festin :
Celui de l’Amour laissant sa place à l’autre,
Pour, de nos rêves, réaliser la Vie qui est la nôtre.