Lorsque le chaos déferle,
Que plus aucune vague n’est contenue,
Que l’immersion semble la seule issue,
Et qu’en nous pourrait s’éteindre cette perle.
Alors prendre le temps de respirer,
Simplement le temps de se poser.
Permettre cette Révolution Intérieure,
Pour en soi atteindre notre Âme au cœur des heures.
Regarder en notre noyau,
Car depuis toujours y brille notre joyau.
Revenir à cet Essence-Ciel,
Qui de tout temps nous interpelle.
S’affranchir de ce qui se diffuse dehors,
Laisser les défunts enterrer leurs morts.
Laisser circuler ces parcelles du Vivant,
Qui sont pour toujours notre Firmament.
Se laisser inspirer par notre Coeur,
Ne plus laisser le mental agir en dur labeur.
Se voir alors comme cette fleur,
Qui de son centre sait accéder à son bonheur.
Ainsi du chaos nait un nouveau décor,
Relié à l’unisson de la faune et la flore,
Porté par les mondes subtiles bien au-delà de nos simples « nous »,
Incarné par notre Essence, sans plus aucun tabou.
Alors le chaos se meurt en une vague,
Déferlente de ces cris,
Qui toujours pensent et alpaguent.
Alors le chaos s’échappe en dehors,
N’ayant plus aucune prise sur notre Temple Intérieur,
Juste reflet de notre propre chaleur,
Car relié à la Source, notre véritable Trésor.