Lâcher des générations de nettoyage,
Pour en nos réalités ne plus simplement faire que du ménage.
Lâcher cette humanité désœuvrée,
Qui durant des milliers d’années n’a su quasiment que plier.
Ne plus se faire le catalyseur d’énergies nauséabondes,
Qui à chaque instant nous inondent.
Ne plus prendre en soi ce qui ne nous appartient pas,
Cherchant à le contraindre, pour qu’à l’extérieur il n’explose pas.
Ça n’est plus la posture juste,
Quand à l’intérieur de soi tout implose tant il y a incruste.
Ça n’est plus le bon chemin,
Car voulant maîtriser tout malgré soi, les actes posés en deviennent vains.
Prendre plutôt la posture d’un simple canal,
Ressentir, au plus fin, sans que cela ne mette à mal.
Être aligné avec ce que l’on devient,
Ne pas vouloir garder pour projeter le bien.
Des décennies d’horreurs,
Il y en a dans tous les coins,
Dans ce Système de malheur,
Où tout est inversé à dessein.
Des quantités de non-dits,
Nous en portons toutes et tous à l’infini,
Pour ne surtout pas faire de vague,
Contenir ce qui est abscons, jusqu’à entretenir nos propres goulags.
Lâcher l’infamie, le vice et l’avarie,
Lâcher la douleur entretenue au détriment des tous petits.
Lâcher la violence sournoise,
Bien pire que celle présentée, qui à chaque instant pavoise.
Simplement lâcher le contrôle,
Laisser s’en aller certaines de nos geôles.
Nous prendre personnellement par la main,
Regarder ce qui en nous a été brisé, faute de soin.
Ne plus regarder si le processus est juste ou bien,
Ne plus le contenir pour qu’aucune vague n’apparaisse,
Alors que des tsunamis intérieurs font craquer la forteresse.
Laisser s’envoler ce qui n’a plus lieu d’être,
Porter l’intention pour faire apparaître
Ce que ce Monde attend depuis des siècles :
La Libération du Monstre, qui en beaucoup a été mis à l’index.
Et croire plus que jamais en la Vie malgré tout,
Car au cœur de chacun réside ce splendide Bijou,
Qui un beau matin brillera comme un Soleil,
A l’aune de toutes ces traversées, nous unissant, toutes ensemble, sublimes Étincelles.