Tu as trouvé ta place dans notre jardin,
Il y a depuis plusieurs mois, à dessein.
Ton nom même m’a habité,
Avant que je ne redécouvre ta fleur, en toute beauté.
Tu étais là, je le savais,
Pour me montrer mon chemin.
Tu étais là, je le sentais,
Pour me dire que de lutter combien il serait vain.
J’ai en peu de temps traverser mes abîmes,
Revécue des sensations
Bien plus que pusillanimes.
Replongeant dans les eaux de ma naissance
J’ai retrouvé ce qui transcende.
Et pourtant j’ai cru à nouveau en perdre conscience
Tellement la douleur a été grande.
Renaître à soi-même n’est pas une mince affaire,
Lorsque l’on pense que naissance
Rime simplement avec émergence.
Il n’en a rien été au bord de ce travers,
Lorsque j’ai à nouveau contacté
Que naître avec mortifère
Pouvait à ce moment-là rimer.
J’ai cru en perdre à nouveau mon Âme,
Tant la violence du choc a été grande.
Pourtant accompagnée par Notre-Dame
J’ai pu revenir ici, vivre ma légende.
Et c’est en te revoyant maintenant, Passiflore,
Que j’ai su que tu étais présente,
Avant de moi-même éclore.
Et c’est en te regardant, Passiflore,
Que j’ai compris que tes énergies
Venaient me parler de mon oxymore.
Elle a été dense, cette traversée,
Elle a duré longtemps,
Sans que je ne puisse la nommer.
Désormais elle fait partie de moi,
Elle a été intégrée,
Pour s’ouvrir au-dedans de mes émois,
Et ainsi colorer ma destiné.