Lorsque dans l’enfance des personnes ont comptées,
Autant que nos parents, s’il en est, aimés.
Lorsqu’en ces instants précieux elles ont été présentes,
Pour enfant aussi nous voir grandir, toujours aimantes.
Lorsque les souvenirs reviennent
Et tendrement nos cœurs nous prennent,
Pour ressentir toute la tendresse d’alors,
Résonnant dans l’instant comme un véritable trésor.
Lorsque ces réminiscences, espacées dans le temps,
Ponctuent nos journées,
Pour nos sens éprouver,
Et doucement se montrer ici et maintenant.
Il n’est possible que de repenser à ces êtres,
Qui en chacune et chacun demeurent, et s’enchevêtrent.
Pour l’espace d’un instant figer à nouveau le temps,
Nous faisant revenir dans nos âmes d’enfants.
Alors la temporalité s’envole,
Laissant libre cours à cette farandole,
Composée de sentiments doux à notre cœur,
Tous encore persistants en notre intérieur.
C’est à toi ma tante que je dédie ces lignes,
Pour que tu puisses les recevoir là où tu navigues.
Là où ton corps te fait ressentir la souffrance,
Toi qui a tant donné, en abondance.
C’est pour toi ma tante que je pose ces vers,
Qu’ils soient comme un pont entre nos univers,
Pour te rejoindre en ton cœur où tu as su garder une place,
Pour l’une de tes nièces, qui aujourd’hui, te rends Grâce.