Passer l’ombre de ses jours et le soleil de ses nuits,
A doucement penser les blessures
Qui en son sein, ont luit.
Aller au-dedans à chacun de ses pas,
Confronter ses gardiens au moindre faux plats.
Parcourir sa Révolution,
Pour toujours être dans sa Résolution.
Sillonner ses journées comme les gouttes de pluies,
Amenant la rosée qui de ses contours sertit.
Vagabonder dans son sommeil au creux de ses rêves,
Les vivant en son firmament comme l’on souhaite une trêve.
Tel est le chemin de cette femme que je côtoie,
Où chacun de ses souffles la mène dans ses émois,
Pour orner de fil d’or tous ses abîmes,
Et ne faire en son terme apparaître que le sublime.
Telle est la route de l’une d’entre elle que je connais bien,
Qui brode chaque jour sur ses brumes en son quotidien,
Rehaussant chaque fait de ses plus beaux atours,
Les sublimant un à un, sans plus aucun détour.
Telle une enlumineuse elle revête son costume,
Embellissant chaque page de son splendide volume.
Telle une enlumineuse elle offre au monde en partage,
Afin que chaque être humain, puisse, lui aussi, vivre cet orpaillage.