Au plus profond de l’abîme
Je t’ai retrouvé.
Tu marchais sur la cime,
Elle à tes côtés.
Je me tenais tout en bas,
Dans cet espace où plus rien n’a de sens.
Là, dans les tréfonds de l’absence,
Dans ce que j’avais choisi : le trépas.
La Mort peut prendre bien des visages.
Il en est un : la toute puissance du Mental.
Ce tyran pour lequel tout est présage,
Lui qui dissèque chaque geste, chaque mot, chaque passage.
A force de vouloir trouver du sens,
Il arrive un moment où plus rien n’en a.
C’est pourtant à cet instant précis que se fait la Présence :
Celle, Majestueuse, Puissante et Forte. Juste Là.
Le Masculin Sacré comme la Terre ne l’a jamais porté,
Où il y a si longtemps que nous l’avons oublié.
Le Masculin Christique qui ose La Vérité,
Non toutes ces bassesses humaines portées par un système galvaudé.
Celui qui porte les Vraies Valeurs,
Celui qui sait ce que l’Amour a de rigueur.
Celui qui ose dire que l’heure des marchands du Temple a sonné,
Celui qui dans l’Amour, vient avec son épée, tout retrancher.
C’est le Glaive par lequel tout va tomber.
Non pour démolir, mais bien pour relever.
C’est l’Épée de la Justice qui haut est portée,
Non pour détruire, car elle est là pour apaiser.
Cautériser ces liens perfides fondant notre société,
Ceux issus d’un mental immonde
Présent pour enfermer et cadenasser.
La Présence Christique s’invite,
Car Elle Est pour tout sublimer.
Plus qu’une simple vague,
Elle Est un immense ras-de-marrée.
Le Masculin Divin est de Retour,
Les chiens vont pleurer.
Plus aucune possibilité de détour,
La Voie du Sacré ici sur Terre est désormais Tracée.