Du fin fonds des âges nippons,
Tu te présentes ici et maintenant,
Faisant ainsi avec douceur le pont,
De ce qui se passe en-dedans.
Longtemps tu es restée prisonnière,
Enfermée dans ta caverne de misère,
Ne pouvant dévoiler la lumière,
Que tu portais en toi, altière.
Les ombres se sont fait tenaces,
Te forçant pendant des siècles à la réclusion,
Toi qui avait pourtant toute l’audace,
De porter ton épée, telle une révélation.
Tapie dans cette profonde obscurité,
Dans cette caverne tu as médité,
Portant en ton sein cette Humanité,
Prisonnière de ce tumultueux tourbillon, hébétée.
Puis un jour tu as entendu des bruits,
Qui se faisaient présents,
Au soleil de tes nuits.
Puis un jour poussée par ta flamme,
Tu es à nouveau sortie,
Portant haut ton oriflamme.
Il est maintenant venu le temps pour l’humanité,
De suivre ton exemple.
Toi qui t’es pendant si longtemps exilée,
Prisonnière en ton propre temple.
Il est désormais l’heure pour l’Humain,
D’arrêter ce rôle de comédien,
De renouer avec son soleil intérieur,
Pour comme Amaterasu le porter haut dans son cœur.
A nous tous de saisir cette opportunité,
Qui fera briller notre Lumière, ce Feu Sacré.
A chacun de nous de se relier,
Pour en notre Demeure, veiller, et s’abandonner.
Chanter haut dans les Cieux
Ce qui au Divin nous unit.
Ancrer fort en la Terre,
Ce qui en nous éblouit.
Porter tendrement dans nos Cœurs,
Ce qui de nous fait notre Splendeur :
Cette Lumière aux multiples éclats,
Qui souhaite, au grand jour, briller Ici-Bas.